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CRISE FINANCIÈRE, MON CUL ! "Fin"

Décembre 2008

, par l’incongru


Le monde tel qu’il tourne nous donne bien des occasions de devenir prophète, comme si inéluctablement l’histoire se répétait en boucle. Voici donc venu le temps du dénouement de cette fameuse crise financière. Nous aurions pu espérer que l’humain tirât quelque enseignement de son passé tant ressassé et qu’il ne donnât pas raison à cette triste antienne qui nous fait dire que les mêmes causes produisent les mêmes effets… Eh bien non !

Voici aussi venu le temps des lendemains de crise, l’heure de la récession avec son lot de faillites en chaine de petites entreprises et sa cohorte de chômeurs. Le défilé ne fait que commencer qui accompagne déjà la société civile vers sa dernière demeure. Le cortège des badauds regarde encore comme tétanisé la déferlante se retirait, résolu à être, tôt ou tard, englouti par le flux, à l’instar d’un tsunami.

Extraits de la dernière analyse du GEAB (Global Europe Anticipation Bulletin n° 29).

Il faut savoir que leurs analyses et prévisions sont particulièrement pertinentes et fiables, ils avaient bien prévu la crise depuis 2006, alors que les économistes patentés n’avaient rien vu venir… Un seul bémol, le GEAB n° 27 avait sous-estimé la violence de la phase d’impact de la crise systémique globale…

Le document d’origine a 26 pages et le PDF fait 5,87 Mo. A se procurer ici :

Devises :

Bien se préparer au krach du système monétaire mondial de la mi-2009

Si LEAP/E2020 a pu anticiper aussi bien le déclenchement et l’évolution de la crise actuelle, c’est que depuis le début 2006 nous l’avons analysé comme étant avant tout une crise systémique remettant en cause l’ordre économique et financier mondial hérité de l’après-1945. Il est d’ailleurs assez ironique de voir aujourd’hui la quasi-totalité des dirigeants, experts et médias de la planète faire de la surenchère autour de la nécessité d’un nouveau Bretton Woods, c’est-à-dire, très clairement, de la remise en cause de l’ordre occidental hérité de la Seconde Guerre Mondiale, alors que, lorsque nous avons publié le GEAB N°2 en annonçant que la crise à venir allait marquer la fin de l’Occident tel que nous le connaissons depuis 1945, les mêmes dirigeants, experts, médias trouvaient ridicule une telle perspective. Cela en dit long sur leur aptitude à comprendre ce qui se passe vraiment aujourd’hui et à anticiper l’évolution de la crise dans les mois et années à venir. Nous avons souligné dans ce GEAB N°29 combien nous pensons que la réaction des dirigeants mondiaux, G20 en tête, est inefficace et en retard sur les évènements. Pour notre équipe, c’est donc à vous, acteur individuel (personne, société ou collectivité), de vous préparer seul à faire face à ce que nous anticipons être une rupture du système monétaire mondial à la mi-2009.

Evitez les bourses jusqu’au Printemps 2009 !

A ce moment-là, il faudra évaluer l’état de délabrement de l’économie mondiale pour voir si un plancher a été atteint dans l’Eurozone, en Asie, en Amérique latine et en Afrique (continent paradoxalement plus prometteur que le reste du monde au cours des années à venir car moins intégré dans le système actuel en plein effondrement). Aux Etats-Unis et économies directement liées (UK en particulier), la chute continuera.

Spécial citoyens US : Se préparer à la cessation de paiement des Etats-Unis

L’équipe de LEAP/E2020 souhaite apporter ici quelques conseils spécifiques aux lecteurs Américains du GEAB car ils vont en effet se trouver dans une situation tout à fait particulière, au cœur du système en effondrement. Dans l’ensemble, les conséquences, déjà détaillées depuis plus de deux ans par LEAP/E2020 et qui commencent à être très sensibles, se résument à cinq phénomènes qui vont s’accélérer fortement en 2009 : baisse de 50% du niveau de vie des classes moyennes d’ici 2011, effondrement d’une partie substantielle des services collectifs (locaux et fédéraux), nationalisation des retraites par capitalisation (c’est un sujet sur lequel nous reviendrons dans le GEAB N°30), chômage réel massif (pouvant culminer à 20% de la population active d’ici le début 2010) et dévaluation très forte du Dollar (soit par décision politique affirmée, soit par chute vertigineuse du cours de la devise américaine). En termes de survie économique et financière par rapport à cette crise, LEAP/E2020 souhaite se limiter aux 7 recommandations essentielles suivantes :

I. Essentiel : Ne restez surtout pas liquide en Dollars

II. Liquidez vos actifs libellés en Dollars US (y compris les Bons du Trésor US) et investissez dans des actifs hors Etats-Unis et zone liée au Dollar, en particulier des actifs et les devises garanties par les Etats solvables

III. Placez-en un tiers en métaux précieux (or, argent, platine...) et autres valeurs aisément échangeables, sans oublier les risques de confiscation par l’Etat comme dans les années 1930 (voir GEAB précédents)

IV. Si vous avez la possibilité, essayez de posséder un compte hors Etats-Unis (et encore mieux, hors zone Dollar)

V. Si vous gardez un portefeuille boursier, investissez plutôt dans des valeurs asiatiques, ou européennes (Eurozone)

VI. Réduisez vos dépenses et investissements au strict minimum nécessaire. Supprimez (ou réduisez au minimum) votre endettement

VII. Préparez vous à une interruption de nombreux services. Du fait de la dépendance quasi-complète (et sans équivalent sur la planète) du tissu socio-économique américain envers les grands réseaux de distribution (restauration, pharmacie, nourriture.... ), et en fonction de l’accélération des faillites des grandes entreprises US, suivez avec attention le développement de la récession économique en cours, car elle peut brutalement interrompre, du fait de faillites (y compris de centres commerciaux complets), une partie des approvisionnements de votre communauté/région. Certaines régions commencent déjà à se voir privées de desserte aérienne directe, de livraison de courriers rapides, de services publics de base (école, transport, police...) ou à avoir des problèmes pour payer les retraites des fonctionnaires ou les indemnités des chômeurs. Les faillites personnelles en Octobre 2008 ont augmenté de 40% par rapport à l’année précédente. Les Etats appellent Washington à un plan d’urgence pour éviter de couper brutalement des pans entiers de services publics. La crise qui s’abat sur le pays est comparable au choc de Katrina heurtant de plein fouet la Nouvelle Orléans. Les digues, inadaptées et/ou mal entretenues, cèdent les unes après les autres.

NB : ceci est en parfaite concordance avec nos autres informations :

« L’oligarchie majoritairement blanche préfère laisser à un noir la responsabilité d’annoncer la faillite du pays et d’affronter les inévitables révoltes sociales qui suivront. Car il n’aura pas le loisir de mettre en œuvre une nouvelle "grande stratégie". Il est déjà trop tard. Barak Obama sera confronté à la cessation de paiement de plusieurs États fédérés, qui ne pourront plus verser les salaires de leurs fonctionnaires, ni assurer les services publics. Il sera trop occupé par le chaos intérieur pour réaliser les plans de Brzezinski, son conseiller (spécialiste des opérations secrètes sordides, des coups d’États, des sabotages divers et d’autres actions criminelles). ». Thierry Meyssan

Info publiée en mars dernier (+ de 8 mois) : Suite à la session spéciale à "huis clos" de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, tenue le jeudi 13 mars 2008, où il a été officiellement discuté des dispositions de surveillance de la sécurité à prendre, les autres points ci-dessous auraient été examinés (Ils sont publiés ici sous réserves) :

- L’effondrement de l’économie US, à se produire d’ici au mois de septembre 2008.

- L’effondrement des finances du gouvernement fédéral des USA pour le mois de février 2009.

- La possibilité d’une guerre civile à l’intérieur des Etats-Unis en raison de l’effondrement.

- Le rassemblement anticipé "des citoyens insurgés des États-Unis", susceptibles d’aller à l’encontre du gouvernement (une nouvelle loi le permet).

- La détention de ces insurgés aux camps de "REX 84"* construits dans l’ensemble des Etats-Unis.

- Le risque de représailles contre des membres du Congrès, suite à ces effondrements.

- L’endroit des "installations sûres" pour les membres du Congrès et leurs familles, où résider pendant les troubles civils massifs attendus.

- La fusion des Etats-Unis avec le Canada (pour ses ressources naturelles) et avec le Mexique (pour sa réserve de main d’œuvre à bas prix).

- L’établissement d’une nouvelle devise - l’AMERO - pour les trois nations, comme solution proposée au prochain "Armageddon" économique ( !).

La crise économique survient vraiment à un très mauvais moment de l’histoire. La planète est en train de basculer vers un processus de destruction irréversible du vivant dû essentiellement à l’activité industrielle et à la folie des Hommes, et l’incompétence criante et la gesticulation des dirigeants actuels du monde nous conduisent vers cette impasse. Ceux-la mêmes qui ne trouvent rien dans les caisses pour financer la sécurité sociale, l’école du savoir, quelques médicaments pour ce qu’il reste de l’Afrique, mais déversent effrontément plusieurs centaines de milliards dans les poches de ceux qui viennent de ruiner l’économie mondiale. Le gouvernement français sans même demander l’autorisation à quiconque vient de distribuer quelque 100 milliards à ses potes des grosses industries pour les remercier d’avoir perdu au poker. L’incongru vous propose un petit calcul simple qui permettrait de filer un sacré coup de pouce au panier de la ménagère et supprimerait d’un coup toutes les aides sociales et autres restos du cœur pour quelques semaines.

➢ Il y a en France, si l’on compte les salariés, les chômeurs, les RMIstes, les retraités et les prostituées environ 40 millions de personnes qui ont un revenu régulier.

➢ L’état vient de sortir en deux ou trois fois plus de 100 milliards d’euros pour empêcher les faillites de banques ou d’entreprises.

100 000 millions d’euros que divisent 40 millions de revenus, cela fait 2500 euros par individu. Si l’état nous les avait donnés, nous n’aurions pas eu à les rembourser. Quant à l’usage que nous en aurions fait, il ne serait pas pire qu’aujourd’hui. Qu’en pensez-vous ?

Le manque de discernement dans l’accomplissement de nos actes montre tout simplement les limites de notre intelligence. Le poumon de la Terre s’essouffle et nous en sommes quasiment les seuls responsables. La crise financière va dans quelques mois semer la misère sur son passage et les seules mesures que l’on prend consistent à refiler du fric aux pauvres pour qu’ils s’achètent des bagnoles. Si certains utopistes pensent encore qu’il est possible d’agir, les scientifiques du monde entier ont déjà visualisé le scénario de la fin. Quant à l’image que l’on retiendra de cette humanité éclair, elle sera caractérisée par sa constante absence d’humanitude. Nous ne nous sommes pas enrichis intellectuellement et, au cours des siècles d’existence, nous n’avons pas tissé de nouveaux liens bienfaiteurs avec notre environnement.

Nous parvenons aujourd’hui à l’apogée des technologies, nous connaissons la portée de chacun de nos agissements sur notre avenir et pourtant nous poursuivons sans retenue notre chemin vers la destruction de la vie. Et comme si la nature n’allait pas assez vite à notre goût, nous nous entrainons quotidiennement pour la répétition générale. Guerres, combats de coqs, famines, choléra, centrales nucléaires ou boucliers antimissiles sont autant de bombes à retardement qui ne demanderont qu’un seul détonateur pour s’activer :

A la bonne vôtre ! Merci et encore bravo !

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