Parce qu’il est l’un des plus fervents combattants des fantasmes de justice par élimination logés dans les strates moyenâgeuses du tréfonds de notre cerveau reptilien et qui réapparaissent cycliquement lors des érosions sociales liées au renoncement collectif.
Voilà ça c’est dit et maintenant l’incongru va pouvoir s’attaquer au fond du sujet…
Donc après les citoyens contraints de recharger les bourses des banques vidées sauvagement par la crise, c’est au tour de MAM de mettre la main aux bourses. - « Idiote Marie » comme l’appelle ceux qui ne l’aiment pas dans son entourage (Fichier EDVIGE – Affaire JULIEN COUPAT– Attaque contre Ségolène Royal « Nous n’avons pas besoin de quelqu’un qui change d’idée aussi souvent que de jupe » ) Quel chemin parcouru depuis son poste de conseillère de Jean Pierre Soisson, dont on n’a jamais su qui avait cassé le vase !
Ainsi, il y aurait parmi nous des Polanski, des Mitterrand, des Berlusconi ou des DSK menacés d’émasculation par notre MAM nazionale et que vous ne feriez rien pour les défendre que de signer des pétitions. Il est d’ailleurs étonnant que la gauche si prompte à intervenir sur les problèmes de cités n’ait pas demandé illico un référendum sur le sujet. Car la citadelle est assiégée de toutes parts par ces manants de la presse qui voudraient les empêcher de jouir sans entrave. L’incongru va en un tournemain rétablir la vérité, afin que tous la sussent.
« Le bonheur est dans l’étreinte. Cours-y vite, cours-y vite… » Mais diantre, quelle étreinte !
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Polanski, le photographe, choisit son modèle très jeune (13 ans pour ceux qui n’ont pas suivi, lui a environ la cinquantaine) pour ne pas éveiller les soupçons. Il la déshabille, la fait boire du champagne, la drogue accidentellement en lui faisant avaler un médicament dont il ne regarde pas l’étiquette sur l’emballage, demande à sa proie si elle est vierge et comme elle est vierge, il la sodomise toujours pour ne pas éveiller les soupçons. Il a ainsi compris ce jour-là quelle était l’origine de ses problèmes d’érection. La justice américaine dans son infinie bonté, si manifeste lorsque les violeurs sont des gringos, qualifie le crime d’attouchement sexuel, car l’effleurement n’existe pas dans le jargon juridique. Ah que le monde est bien fait, surtout pour les Polanski !
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Mitterrand, l’écrivain, choisit ses modèles dans les bordels thaïlandais parmi les garçons de son âge. Je ne sais pas si quelqu’un a osé noter que Mitterrand avait 62 ans et que sans en avoir fait l’expérience, l’incongru n’imagine pas que les bordels thaïlandais regorgent de prostitués sexagénaires. Heureusement qu’une loi récente visant le tourisme sexuel dit ceci :
Le tourisme sexuel est-il un délit ?
"On entend par tourisme sexuel le fait d’aller à l’étranger principalement dans le but d’assouvir ses besoins sexuels, généralement par le bais de la prostitution. En cela, rien d’illégal puisque la prostitution est légale en France.
Par exemple, si un homme va à Las Vegas et y fréquente des prostituées, il fait du tourisme sexuel. Et ce n’est pas un délit.
Alors même si l’image du personnage n’est pas très reluisante, le candidat au tripotage de chair fraiche s’en sort écorné mais relativement indemne grâce à l’épisode suivant du fils Sarkozy qui a pris le relais médiatique. Quel sens du sacrifice ! Avec l’envie de dire : Ah que le monde est bien fait surtout pour les Mitterrand !
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Berlusconi, le Duche, lui est accusé par sa femme d’exposer ces objets tant convoités par MAM devant des jeunes filles mineures et prostituées. On ne va pas l’accabler davantage, lui qui subit les assauts quotidiens de la presse aux ordres des fripouilles de l’ultra gauche. D’ailleurs, il a juré que sa femme lui présenterait bientôt des excuses. Mais fichtre que le monde est bien fait, surtout pour les Berlusconi !
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Vous noterez au passage ces étranges similarités avec des Evrard ou des Gruchot notoirement moins célèbres ou moins célébrés, mais qui ne bénéficieront pas du même traitement final.
Oui, ces familles d’humanoïdes semblent avoir un meilleur avenir malgré leurs frasques décadentes. Au regard de communautés humaines plus prolifiques en art et en culture et où la richesse des Hommes compte bien plus que les biens qu’ils possèdent, leur univers fait davantage penser à une société aux abois phagocytée par une ploutocratie oligarchique. Pourtant leur recette est toujours la même qui consiste à décrire le monde de manière binaire, les bons et les méchants, le paradis et l’enfer, dieu et le diable, la gauche et la droite. Et cela fonctionne de manière admirable. Berlusconi est constamment réélu, la monarchie Sarkozy est en place pour de très longues années et la dialectique est réduite à des images de rapport de forces permanent. Ainsi pour tenir la dragée haute à son adversaire, on n’hésite pas à utiliser un langage châtié composé de “Kärcher” de « Croc de boucher » ou autre « Casse-toi » doublé d’un processus de victimisation poussé à son paroxysme.
