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LE MONDE SELON HAARP

15 juin 2012

, par l’incongru


L’incongru n’ose à peine imaginer ce que serait un monde où ne règneraient que barbarie et misère. Un univers, où la progéniture de l’hypothétique magicien à l’esprit parfait passerait le plus clair de son temps à concevoir les moyens les mieux adaptés pour détruire, en son nom, l’œuvre du père spirituel. Car soyez-en sûr, si cela devait arriver, le Très-Haut et ordonnateur du Grand Tout ne tarderait pas à sortir de sa torpeur pour, du faîte de son Olympe, nous assener sur la bobine quelque réprobation bien foudroyante et nous rappeler que le parricide œdipien se doit de rester au rang des mythes.

Voilà, comme disait Einstein, pour le recueil de légendes primitives et puériles, mais notre réalité dépasse t-elle vraiment cette fiction ?

Au risque de s’époumoner jusqu’à l’essoufflement, l’incongru va tenter de forcer le trait à la sémantique pour sublimer l’insupportable. Alors pour détendre l’atmosphère, en contrepoint des cérémonies de Césars, Molières et autre prix Nobel, l’incongru propose de décerner chaque année, à grand renfort de carnages, le prix du meilleur acteur cynique mondial :

➢ Prix du fieffé barbare à poils durs.

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➢ Prix du meilleur gesticulateur à ventre mou.

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➢ Prix du divin lanceur de tout.

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➢ Prix du sublime affameur en série.

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Certains, par leurs prouesses exceptionnelles, décrocheront évidemment l’ensemble des médailles abandonnées sur les dépouilles.
Vous pensiez évidemment au même que l'incongru, non ?

Mais en ce début 2010, au royaume de l’insoutenable figurait en bonne place le tremblement de terre en Haïti, qui au stade de l’enquête menée par l’incongru n’a pas encore permis de déterminer qui du hasard ou de la nécessité serait nominé pour la remise des prix.

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Accéder à l’insoutenable sur un simple clic

En attendant, et cela ne relève pas du hasard cette fois, il convient de réactiver le remue-méninges pour se souvenir qu’après avoir payé de sa chair un esclavage multiséculaire, ce tout petit bout d’île dût s’acquitter auprès de la France et des Etats Unis d’une dette d’affranchissement estimée encore aujourd’hui à plus d’un milliard de dollars sur la vingtaine déjà remboursée. Ruiné et appauvri culturellement, le terrain de jeux de la famille DUVALIER et de ses tontons macoutes ne doit sa survie qu’à ses réserves en or noir, dans lesquelles les USA puiseraient en cas de pénurie.

Quant à la France, elle a toujours un ministre de service pour se faire une place sur la scène internationale au moyen de déclarations aussi tonitruantes qu’inattendues :

13 janvier 2010 - 9H40 - Clémence pour les clandestins haïtiens. Le ministre de l’Immigration français Eric Besson suspend les procédures de reconduite vers Haïti des ressortissants de ce pays en situation irrégulière en France. Dorénavant, Eric, l’incongru t’appellera « Clémence » prénom plus chic et plus francisé que « Welcome » nom donné pour son incomparable « French attitude » face aux damnés de « La Jungle » de Calais .

Heureusement que nous avons l’éclairage d’Einstein qui nous rassure sur ce sujet :

« Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue »

Alors, quel rapport avec HAARP (High frequency Active Auroral Research Program) ?

Rien à priori, si ce n’est les élucubrations de quelques types enfermés dans la théorie du complot permanent et qui proposent en guise d’explication au séisme d’Haïti un scénario bien éloigné de l’imprévisible. Pourtant, même si la corrélation des faits est tenace, elle ne peut en aucun cas aboutir à un lien de causalité sans preuves ni démonstration scientifique :

- Il est naturellement troublant que l’armée des Etats Unis ait pu déployer plus de 20 000 militaires sur les lieux du drame en si peu de temps.

- Il est tout aussi étonnant que le QG de l’armée américaine chargée d’organiser les secours fût déjà sur place bien avant le début du séisme.

- Surprenant également, les divers Lapsus Linguae commis par les journalistes qui, relatant les faits, parlaient de « Déclenchement du séisme… »

Mais comme disait Coluche :

« On ne peut pas dire la vérité à la télé, il y a trop de gens qui regardent »

Alors à défaut de se lancer dans des supputations improbables, l’incongru a tenté de comprendre ce que serait ce monde selon HAARP.

Vous imaginiez à juste titre que les sismologues avec leurs sismographes avaient pour mission de limiter les conséquences de séismes en recommandant certains types de construction sur les zones à risques ou en détectant les ondes sismiques à plusieurs milliers de kilomètres, de façon à mettre les populations à l’abri. Vous aviez raison d’oser penser que tous les sismologues travaillaient d’arrache-pied au bien-être de l’humanité.

Pourtant, il existe reclus dans le désert de l’Alaska, quelques individus de l’espèce humaine équipés du même cerveau que vous, qui spéculent sur les désirs mégalomaniaques de certains d’entre nous à vouloir dominer le monde.

Ainsi donc, non content d’être le promoteur de l’extinction massive de l’anthropocène, de pulvériser du Césium 137 sur la plupart des terres arables et de jouer à l’apprenti sorcier par le truchement de la transgénèse, l’Homme développe un nouveau concept dans la théorie de l’évolution, qui est l’adaptation de son milieu à ses velléités hégémoniques par la maîtrise des phénomènes climatiques et des catastrophes naturelles.

Ces apprentis sorciers n’ont évidemment aucune conscience des conséquences climatiques à long terme provoquées par leurs expérimentations et considèrent de toute façon le socle terrestre et le monde vivant comme un terrain d’entraînement à leur service. Alors séisme provoqué ou pas, même l’organisation de l’aide humanitaire fait partie d’une répétition générale, d’un exercice dont le seul but est de mettre au point le monde du futur en planifiant l’invasion de territoires sous couvert de sauvetage humanitaire. Il ne s’agit pas pour l’incongru de dénicher une quelconque conspiration, ni de s’enfermer dans une hypothétique théorie du complot, mais de bien entrevoir la communauté d’intérêts ou de pensée sur la fin et les moyens de cette entreprise. Même au prix de tiraillements internes et de rivalités intestines, ces comportements communautaires se rassemblent sans cesse avec le dessein de dominer le monde, ne fût-ce que pour des considérations économiques.

« Si le climat était une banque vous l’auriez déjà sauvé ! » Hugo Chavez, conférence climat de l’ONU à Copenhague, 16 décembre 2009

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La Chine passionnée par les débats sur le projet HAARP. Accéder au document en cliquant sur cette image édifiante.

Au théâtre des horreurs, le XXème siècle a vu naître les scénarios les plus aboutis, mais nous soupçonnons aujourd’hui que ce qui se prépare sous notre regard impuissant est autrement plus délectable. Et pour visionner l’animation des anaglyphes nul besoin de lunettes 3D, les scènes seront en live. C’est certainement pourquoi quelques observateurs ont eu le pressentiment que le déclenchement du tremblement de terre en Haïti ne fût que la répétition générale avant le grand soir du feu d’artifice. Mais pourquoi un déluge de feu ou d’eau, alors que la puissance du feu nucléaire d’un pays comme les USA suffirait à réduire à néant plusieurs planètes.

Et bien justement, c’est là que le bât blesse et les USA en ont fait les frais : la guerre est ruineuse et inefficace. Du Viêtnam à l’Afghânistân en passant par l’Irak, l’échec des opérations est riche en expériences et montre que nous ne sommes qu’à l’âge de pierre des guerres fratricides. Pire encore, l’arme nucléaire peut se retourner contre celui qui l’utilise le premier car sa banalisation est inéluctable et ses capacités autodestructrices sont incontrôlables ne serait-ce que par la dissémination des éléments radioactifs. Le constat est que la fameuse dissuasion nucléaire a atteint ses limites.

Dès lors, comment ne pas rêver de concocter dans le silence d’un désert de glace, la fabrication de l’arme unique qui permettrait à son détenteur d’agir à distance sans témoins, ni preuves.

Tous l’ont rêvé...

Et bien c’est chose faite même s’il convient d’ores et déjà de considérer les menaces que fait peser le programme HAARP sur le climat et les éléments naturels comme les prémices d’un projet de plus grande envergure. En effet, la conception de ce micro-ondes géant et de sa capacité à répandre le chaos comporte une seconde phase plus subtile qui consiste à agir de manière globale à partir d’un bouclier satellitaire sur les neurorécepteurs du cerveau humain et de créer massivement et artificiellement des phénomènes tantôt de soumission ou de peur, tantôt d’amour de son prochain, mais l’intérêt de cette dernière fonction n’est pas manifeste compte tenu de l’accroissement exponentiel de ce sentiment chez les humains. Enfin, on ne sait jamais, cela pourrait servir pour les mal-aimés de la politique par exemple. Non ?

Dans son désir d’asservir la nature qui l’entoure, y compris ses congénères, l’être humain n’est jamais en manque d’inspiration machiavélique. L’européen faisait organiser le trafic d’esclaves en Afrique par les africains et dans les camps de la mort les nazis mettaient les juifs au four et aux fourneaux. Le rêve d’un grand Reich est enfin à portée de la main. Un petit coup de rayonnement HAARP et Oups tout le monde va se faire vacciner contre le H1N1 ou court acheter le dernier i Phone 4S, sans résistance, sans discussions stériles ou esprit retors.

Vous pensiez que la 3ème guerre mondiale s’achèverait par le feu nucléaire ? Rien de tout cela, il y a mieux et plus captivant car dans ce grand tourbillon manichéen ce sont les militaires qui mènent les recherches et la porosité naturelle de leur cerveau binaire nous conduit à penser qu’ils ne travaillent pas à la fabrique du bonheur et ne laisse de ce fait entrevoir aucune issue joyeuse.

Le lobby militaro-industriel a transformé les démocraties en armureries de plus en plus sophistiquées et leurs trafics permettent à la moindre dictature de faire régner la terreur nucléaire sur n’importe quel petit morceau d’espace de vie. Nous vivons repliés dans nos convictions, assurés que seules la puissance de feu et la contrainte des corps peuvent servir la cause d’un bonheur toujours promis. Notre fameuse civilisation aguerrie aux massacres purificateurs et dont le pilier essentiel est la crédulité des masses abrite des religions et des idéologies qui entonnent l’amour du prochain mais ne sont plus qu’un ramassis de reliques et de vieillards avides de vengeance. Leurs adeptes s’accrochent aux biens terrestres comme de vulgaires matérialistes, faisant fi de toute humanité. L’occident héberge la religion catholique qui n’est plus qu’un repère de pédophiles assoiffés. Ses ennemis musulmans deviennent au fil du temps des islamistes guerroyant dans tous les recoins de la planète et se radicalisent au point d’inventer un coran qui nie l’existence de la femme. Et c’est évidemment sans compter sur toutes les doctrines qui en leur temps ont annoncé le paradis terrestre à grand renfort de planification génocidaire. Ces fardeaux antédiluviens servent de références à la quasi-totalité des régimes politiques mais ne nous sont d’aucun secours tant le besoin de clairvoyance est pressant. Nous ne nous extirperons pas de ce berceau putride, pour n’en citer qu’un seul, aussi longtemps que nous ne nous aurons pas débarrassé de cette croix et de sa morale judéo-chrétienne qui président inexorablement au destin du monde vivant. L’incongru se voit désolé d’être contraint de revenir sans cesse aux fondamentaux comme par obsession maladive, mais si nous voulons progresser intellectuellement et socialement, il nous faut fermer définitivement le livre des religions et de toutes les croyances ou autres idéologies. Les mythes, coutumes ou traditions qui y sont associés forment à eux seuls l’insoupçonnable terreau des communautarismes qu’ils soient de sang, de terre, de classe ou de race et ouvrent grand la porte aux fanatismes les plus meurtriers.

« La religion est sans contredit le premier et le plus utile frein de l’humanité : c’est le premier ressort de la civilisation » V.R. de Mirabeau.

Cette conception du monde accouche de salops et de rapaces qui ne pensent qu’à enlever la liberté à ceux qui n’ont déjà plus rien. A peine le tremblement de terre en Haïti avait-il produit ses premières victimes que, dans le chaos le plus total, les premiers missionnaires et kidnappeurs entamaient les enlèvements d’enfants destinés aux lavages de cerveau sectaires ou au juteux trafic international d’organes.

Enfin, maigre consolation, pour une fois nous aurons eu la satisfaction de ne pas voir la catastrophe relatée avec le même scénario et les mêmes images d’archives : des caravanes les pattes en l’air, des voitures ensevelies, des congélateurs pourris et des toits effondrés sur des machines à laver et des buffets Conforama. En Haïti, pas d’images de bagnoles, de frigo ou de caravanes. Et pour cause…

Pourtant, si un autre regard posé sur le monde est possible, il n’est jamais aisé de conclure sur un tel sujet avec une note d’optimisme tant le chemin qu’il reste à parcourir est cahoteux. Cependant et a contrario de ceux qui pensent que seuls la souffrance et le sang qui coule préfigurent l’avènement de la civilisation, nous savons que certains que l’on nomme utopistes, rêveurs, altermondialistes voire même pour faire peur anarchistes, préparent tantôt en silence tantôt bruyamment et dans le peu d’espace que leurs concèdent les médias, le monde de demain. Car après des milliers d’années de construction pragmatique, pour aboutir au XXème siècle à ce que la science côtoie de nobles déclarations universelles sur le bien-être de l’humanité, nous, grands admirateurs de nous-mêmes, dans un égocentrisme poussé à son paroxysme refusons de faire ce banal constat : En dehors des quelques débris de civilisation perdue déposés ici ou là sur la lune ou sur la planète Mars et ce au prix d’un incroyable sacrifice financier, tout ce que nous produisons reste sur terre et n’intéresse personne d’autre que nous. Nous vivons dans un monde clos et malgré cela nous précipitons l’espace vivant qui nous abrite dans un tourbillon hallucinatoire de destructions massives autant que dans une débauche de technologies vertigineuses, aussi inutiles que ruineuses. La moins accueillante des exoplanètes susceptible de nous héberger pourrait se situer à plusieurs dizaines voire centaines d’années lumière de la terre et nous obligerait pour l’atteindre à voyager pendant des centaines d’années. Alors, à peine le temps pour l’espèce humaine d’écarquiller les yeux qu’il faudra déjà les refermer sans espoir de conquête spatiale. Face à ce rêve d’évasion au sein d’un néant inhospitalier, l’invite à un monde apaisé que nous propose la nature ne nous enjoint pourtant pas à redoubler de prudence dans nos actions. Occupés à la fabrication d’un enfer revisité, nous oublions l’essentiel de ce pourquoi nous vivons et au grand ballet des jouissances apéritives dans le dédale des sentiments originels, nous avons tellement customisé nos relations que de batifoler dans l’utérus des femmes adultères est devenu à certains égards un péché mortel. Diantre ! Mais alors que penser de l’enclitophilie.

Donc aux apprentis sorciers qui se sont engagés dans la voie de la manipulation du grand Tout, l’incongru dit : Ne perdez pas votre temps à vouloir tout orchestrer, bientôt c’est le climat qui vous maîtrisera à l’instar des profanations que vous lui faites subir. Convaincus que nous sommes de vouloir nous prendre pour le centre du monde, les élus de droit divin et parfois même jusqu’aux maîtres de l’univers, nous avons réussi la prouesse de dérégler le climat en seulement un siècle d’émissions de gaz à effet de serre. A ce titre, les rêveurs n’ont aucune ambition en terme de prophéties, car ils ne sont que les vecteurs et amis de la lucidité face à la lâcheté et à l’immobilisme.

L’Homme, apprécié à l’aune de son obstination à saccager l’environnement n’a plus qu’une obsession, celle d’amonceler des richesses au sein d’une société de consommation sans vergogne. Même si quelques individus atteignent ce but pendant que d’autres y renoncent, la majorité contribue par son sacrifice à faire vrombir la machine à illusions et nous ne nous expliquons pas encore pourquoi ceux qui résistent se font traiter d’utopistes ou de visionnaires et se trouvent relégués au ban de la société. Cela fait peut-être partie de la diversité du vivant mais tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise. Le pot est commun et tôt ou tard tout est partagé. C’est en quelque sorte l’effet papillon qui au delà de toute velléité d’élitisme ou de catastrophisme laisse présager que ceux qui survivront à ce désastre seront si peu nombreux que l’arche de Noé suffira bien à les contenir. A moins que d’ici là, HAARP ne déclenche le tremblement de terre tant désiré réveillant alors les consciences avant qu’elles ne sombrent définitivement dans le soap opéra ennuyeux d’un monde selon Garp.

« Ne sais-tu pas que dans chacune de tes actions, l’histoire entière du devenir se répète en abrégé » F. Nietzsche « Dominer, n’est pas culminer » L’incongru


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