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LES CHAÎNES ET LE BÂILLON : ACMÉ D'UNE CONVERSION. - L'INCONGRU
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LES CHAÎNES ET LE BÂILLON : ACMÉ D’UNE CONVERSION.

Décembre 2022

, par l’incongru


Il n’est pas de manière objective de commenter l’histoire en temps réel à l’instar des historiens, qui, en règle générale, regroupent a posteriori des montagnes de documents avant d’en extraire une image la plus proche du réel, au moins pour les plus scrupuleux d’entre eux. Le contemporain qui cherche à comprendre ou à interpréter le présent est immédiatement propulsé dans le passé puisque le temps continue son chemin sans faiblir et sans lui. Il devient alors son propre historien. L’histoire contemporaine est pour ainsi dire un oxymore. Bref ! Rien n’est clair.

Être en synchronie avec sa propre histoire comporte donc le risque d’un affrontement direct avec ses contemporains et il vaut donc mieux se cantonner à témoigner et laisser le futur en écrire la synthèse. Les historiens choisiront leurs références, dans le meilleur des cas de manière éclectique pour pouvoir être crédibles et se livreront à des querelles d’allemands sur des détails sans intérêt pour la majorité des humains.

Donc, toute petite théorie polémique bue, pour en venir au sujet qui nous préoccupe et dont le point de vue et les extractions subjectives qui vont suivre risquent, à défaut de faire l’unanimité pondératrice, de déclencher une inimitié proche de l’hystérie collective, le siècle nécessite que l’on témoigne mais autant l’annoncer, l’incongru ne se vautre que rarement dans l’hagiographie de ses pairs.

Comme pour toute scrutation, il est nécessaire de poser quelques piliers fondateurs pour tenter l’approche globale. Sans hésiter la rédaction en a sélectionné deux parmi les innombrables ”qualités humaines” Hormis les sept péchés capitaux, l’Homo-Sapiens traîne dans sa robe de marié deux caractéristiques qui entravent son évolution : D’une part, l’imposture et son fidèle compagnon le mensonge et d’autre part, la corruption qui constitue en quelque sorte la phase technique de la première.

Il y a quelques années déjà, l’incongru tentait l’ébauche d’une méditation sur des possibles stoppée net par la déconcertante accession aux manettes, dans un certain nombre de démocraties occidentales, de ravagés du bulbe obsédés par les prédations de toute nature. Les faits ne sont pas nouveaux, mais la particularité est qu’ils se produisaient à un tournant essentiel de l’histoire de l’humanité où nous devions choisir de réorienter notre système de production et nos prélèvements sur le vivant et les ressources afin que notre manière de vivre ne préside pas à la manière de mourir de nos héritiers. Certes l’histoire regorge de dérives totalitaires plus ou moins féroces, mais les prises de pouvoir s’exerçaient généralement par la force ou le coup d’état. Cette fois le scénario s’était enrichi d’un aval populaire dans le plus grand respect des institutions démocratiques existantes. Comprenez que dans ces circonstances, la lumière des possibles qui jaillissait d’une improbable lucarne s’en trouvât fortement obscurcie et la muse désappointée se tut donc. Chez l’Incongru, l’image de la lucarne est comme une obsession lancinante et non des moindres, un TOC diront certains, mais ramenée à la représentation du monde et à l’énigmatique aventure humaine, elle prend une toute autre signification. L’ombre portée par la monstruosité de l’espèce nous plongerait inéluctablement dans les ténèbres de la désespérance si de façon sporadique ne jaillissait pas de son entrebâillement l’un de ces rais de lumière porteur de lueurs d’espoir.


A soliloquer sans retenue, on finit par délaisser le sujet qui nous brûle les lèvres…

La guerre sanitaire


Nous voici donc en guerre mais de quels belligérants parle t-on au fait ?

Au milieu de la grande confusion, l’Incongru a identifié trois groupes d’activistes chargés d’enflammer le théâtre des opérations et qui rivalisent sans peine avec les trois grandes forces qui dominent le monde selon Albert Einstein : la stupidité, la peur et la cupidité.

1°) - Les politicailleurs et leurs amis de la finance -


macron mars 2020 :« Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. Nous sommes en guerre »


macron décembre 2020 :« Peut être que je ne pourrai pas être candidat. Peut être que je devrai faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures parce que les circonstances l’exigeront et qui rendront impossible le fait que je puisse être candidat. »


macron janvier 2022 :« Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout… » « Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… » « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen »

Pour ceux qui pensaient avoir tout vu et tout entendu avec sarkozy, trump ou autres exaltés, ces trois extraits des talentueux discours de notre sémillant coquet révèlent l’essence même du mode de fonctionnement, assez trivial par ailleurs, de la ploutocratie désormais en place. Ni pensée, ni subtilité, juste la vanité doublée d’une perversité maladive oscillant entre insignifiance et médiocrité à destination d’un public de mous du bulbe.

Primo : C’est la guerre et la nation entière doit se ranger derrière le chef de l’Etat. A ce propos, deux éléments historiques caractérisent ses prédispositions de chef de guerre. D’une part, c’est le premier président depuis la libération à défiler au sein d’un convoi militaire sur les Champs Elysées le jour de son investiture. D’autre part, c’est le premier président depuis la libération à agglomérer toutes les forces politiques autour de sa personne, à tel point qu’un Mélenchon, d’ordinaire si preste à critiquer les actions gouvernementales, sortant de Matignon lors de la première séance de brainstorming, déclare en une contorsion inféodée au maître de céans que devant un péril national se dresse la nécessité de soutenir sans réserve l’action gouvernementale.


« L’État n’a aucune légitimité. Nietzsche le qualifie dans Ainsi parlait Zarathoustra de « plus froid de tous les montres froids » pour dénoncer son fonctionnement à partir de rouages artificiels et rationnels, « froidement » contractés. S’il ne produit pas de théorie générale de l’institution, le philosophe réfléchit à l’origine du monstre étatique afin de mieux dénoncer son caractère mensonger. L’État est devenu une idole. Nietzsche lui consacre un chapitre intitulé « De la nouvelle idole », dans lequel il explique que l’institution de pouvoir a profité de la « mort » de Dieu et de la « fatigue » des hommes pour le remplacer. Le statut de nouvelle idole de l’État repose plus précisément sur l’origine qu’il revendique : il affirme provenir du peuple, en être l’émanation, ce qui garantirait qu’il défend bien ses intérêts. Or, il s’agit là d’un mensonge : « (…) l’État ment, dénonce Nietzsche, dans toutes ses langues du bien et du mal ; et, dans tout ce qu’il dit, il ment – et tout ce qu’il a, il l’a volé. Tout en lui est faux ; il mord avec des dents volées, le hargneux. Même ses entrailles sont falsifiées » (Ainsi parlait Zarathoustra). En réalité, la figure étatique repose sur une manipulation du peuple qu’elle défigure. Pour le philosophe, en effet, le peuple n’existe pas en lui-même ; il est une création spontanée désintéressée, une masse sociale aux intérêts toujours conflictuels, ce que l’État rationnel moderne ne peut laisser subsister en lui. Le peuple est ainsi défiguré dans la figure étatique parce que sa véritable nature s’y perd. Nietzche conçoit donc le développement de l’appareil étatique fondamentalement comme un processus de corruption. Le crépuscule des idoles selon Nietzsche Nietzsche voit dans l’État un monstre froid qui oppresse l’individu. L’État est le fruit de l’idéologie de la rationalité. Nietzsche affirme que son émergence est une conséquence du processus de rationalisation qui remonte à l’invention de la métaphysique, c’est-à-dire la nécessité de mesurer et de limiter la vie, par Socrate. Dès lors, la raison, la mesure et l’ordre sont les trois éléments qui composent l’institution étatique et lui assignent sa mission affichée, la justice et la paix. Or, Nietzsche conteste la thèse selon laquelle elle serait seulement un moyen rationnel de satisfaire les besoins – au demeurant contradictoires – de la société civile moderne. Le philosophe s’attaque donc notamment à la légitimation libérale de l’État moderne. Au niveau théorique, d’une part, elle repose sur la fiction du contrat social qui imagine « (…) des hommes que leur naissance placerait, en quelque sorte, à l’écart des instincts du peuple et de l’État et qui ne laisseraient ainsi prévaloir l’État que dans la mesure où il sert leurs propres intérêts » (L’État chez les Grecs). En pratique, d’autre part, elle est utilisée pour dissimuler la constante instrumentalisation de l’appareil étatique « au service d’une aristocratie d’argent égoïste et dénuée du sens de l’État ». Nietzsche dénonce ainsi l’illusion selon laquelle l’institution étatique serait neutre en la présentant au contraire comme l’expression d’une vision du monde servant des intérêts. L’État empêche l’épanouissement de l’individu. Dans sa jeunesse, Nietzsche envisageait le modèle d’une institution favorisant et protégeant l’éclosion du « génie » : « Tout cela, écrit-il, exprime la formidable nécessité de l’État ; sans lui, la nature ne saurait parvenir, par le biais de la société, à sa libération dans l’éclat et le rayonnement du génie » (L’État chez les Grecs). Les hommes ont cependant construit une institution purement artificielle et insensible à la vie créatrice. En tant que concept unitaire et absolu, l’État moderne fait en effet peser un fardeau sur l’individu et anéantit chez lui toute tentative de dépassement de soi. Écrasant l’individualité du sujet libre et pensant, il uniformise la pensée, la rend commune, unique, irréfutable. Prospérant sur la prolifération des hommes en des masses que Nietzsche caractérise par leur crédulité contagieuse, le monstre froid « mâche et remâche » les individus « superflus ». Pour Nietzsche, plus fondamentalement, l’institution moderne plonge les multitudes dans une asepsie qui détourne l’homme du chemin de la vie authentique, qui les place dans une servitude cachée se présentant comme la vie, alors qu’elle est, pour l’individu, une mort avant la mort. Cette critique virulente semble annoncer les totalitarismes athées du XXe siècle qui s’installeront sur la négation pure et simple de l’individu.
— La volonté de puissance de Nietzsche— » (Romain Treffel)

Secundo : la mise en marche de la machine de guerre sans limites, point de rupture avec toute forme de démocratie. Il est le seul à décider sans se justifier après avoir consulté un conseil de guerre allant jusqu’à classer « Secret défense » les raisons qui guident ses caprices et ses initiatives. Une stratégie bien rodée associée à une mécanique bien huilée, le tout chapeauté par un comité d’éthique dont l’étiquette sert d’écran de fumée à toute forme de débordements. Lequel est plus préoccupé par le maintien de sa collaboration dans le secret défense que par la sauvegarde du secret médical sacrifié sur l’autel des bistrotiers, abandonnant ainsi le royaume d’Esculape aux mains de Bacchus.


PROPOSITION DE LOI visant à lever le secret défense des délibérations du Conseil de défense sanitaire, (Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.), présentée par Mesdames et Messieurs Martine WONNER, Jean‑Philippe NILOR, Marie‑France LORHO, Nicolas DUPONT‑AIGNAN, Jennifer DE TEMMERMAN, Laurence TRASTOUR‑ISNART, députés.

Le président de la République a déclaré qu’il « entrait en guerre » contre un… virus. Cette déclaration personnelle ne suffit pas à permettre que les dispositions sur la guerre et les problèmes connexes (conseils de défense et de sécurité) concernées par les articles 15 et 16 de la Constitution, puissent s’appliquer.

1. Les conseils de défense ne sont pas faits pour élaborer une politique sanitaire. Selon la Constitution, la défense porte sur la question de sécurité nationale relevant du rôle des forces armées et, avec l’évolution des menaces, sur des questions de sécurité relevant d’autres services comme le décret de 2009 l’a précisé. L’aspect hybride du Conseil de défense sanitaire, à la fois traitant de la politique de défense et sécurité du pays et traitant de la politique sanitaire, institue une nouvelle assemblée créée ad hoc sans que son périmètre, sa fonction et sa composition ne soient clairement définis et transparents. En effet, son existence n’est définie ni dans la loi, ni dans la Constitution.

2. Le président de la République et ses ministres révèlent que les décisions « sont prises en Conseil de défense sanitaire » : Or les conseils de défense ne sont pas un lieu où se prennent les décisions au sens constitutionnel.

3. Le fait que les délibérations du Conseil de défense « sanitaire » sont soumises au secret défense, prive les requérants de développer certains moyens de légalité s’ils attaquent les décisions qui y sont prises. Alors même que si ces décisions avaient été prises en conseil des ministres (ordonnances ou décrets) elles auraient été attaquables devant le Conseil d’État sans qu’il soit possible au gouvernement d’opposer une fin de non‑recevoir tirée du « secret défense ».

4. Assortir du secret les décisions prises en conseil de défense « sanitaire » prive les parlementaires du pouvoir de contrôler correctement l’action du gouvernement (mise en œuvre de sa responsabilité ‑ art 49 ‑) et celle du président de la République (vote de la destitution de l’article 68 ‑ version 2007 ‑)

5. Le secret défense permet traditionnellement de faire échapper à la curiosité du juge pénal, les commissions versées ou reçues - à l’occasion des contrats de vente ou d’achat d’armes - à cette occasion. Or, on sait, à travers des affaires pénales retentissantes (v. par exemple les pénalités payées aux USA par Pfizer) que les industriels du médicament ont, à l’occasion, la fâcheuse habitude de mentir et, ce qui intéresse cette proposition de loi, de corrompre. Il n’y a donc aucune raison de priver les juges, par le jeu du « secret défense », de la possibilité de rechercher et de sanctionner les infractions éventuellement commises par d’éventuels corrupteurs et par d’éventuels corrompus.

PROPOSITION DE LOI

I. – Les délibérations de l’organisme dit « conseil de défense sanitaire » ne sont pas soumises aux règles du « secret défense ».

II. – Il ne peut être mis d’obstacle à la communication des procès‑verbaux de ses délibérations et des documents y afférents, y compris aux citoyens.

Tertio : Scénario classique d’une guerre qui tourne mal, la répression interne contre les ennemis du peuple devenus pour l’occasion les responsables de l’échec du belliqueux. On parle ici des non-vaccinés que les gens de bon aloi nomment les anti-vax. A ce propos, il convient de préciser deux choses qui vont à l’encontre de l’enthousiasme triomphateur officiel : D’une part, les gens qui se soumettent à la vaccination ne sont pas tous convaincus de ses bienfaits mais le font davantage pour éviter les tracas orchestrés par celui qui voudrait les emmerder et dans ce domaine la tâche est ardue pour démêler l’acte égoïste de la démission intellectuelle. D’autre part, parmi les non-vaccinés les anti-vax sont ultra-minoritaires. La plupart d’entre eux soit n’ont aucune confiance dans la politique sanitaire et ses invraisemblances, soit auraient préféré bénéficier d’un vaccin issu de la recherche publique et dont le fabricant ne soit pas un repris de justice. « Il ne faut pas non plus prendre les enfants du bon dieu que pour des canards sauvages »

https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2021-000178_FR.html

Questions parlementaires 13 janvier 2021 Question avec demande de réponse écrite E-000178/2021 à la Commission Article 138 du règlement intérieur Mathilde Androuët (ID)


L’Agence européenne des médicaments a octroyé une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le vaccin de Pfizer/BioNTech sur la foi des données transmises par Pfizer. La Commission a négocié une option d’achat pour 2,3 milliards de doses de plusieurs candidats vaccins, mais seuls ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna ont été autorisés sur le marché européen à ce jour. Or, Pfizer a été condamné à de multiples reprises aux États-Unis pour falsification de données, corruption active et versement de commissions occultes. En 2016, le laboratoire a été également condamné en Angleterre à une amende de 84,2 millions de livres pour la surfacturation du prix de son traitement contre l’épilepsie. En 1996, Pfizer avait aussi été accusé d’avoir provoqué au Nigeria la mort de 11 enfants et des dommages physiologiques sur beaucoup d’autres en testant sur eux un antibiotique. Wikileaks a révélé en 2010 que Pfizer aurait essayé de trouver des preuves de corruption contre le ministre de la justice nigérian pour le contraindre à abandonner ses poursuites . Ce passif et les méthodes de Pfizer ont-ils été pris en compte par la Commission lors des négociations ?
Réponse donnée par Mme Kyriakides au nom de la Commission européenne 26 avril 2021
Les contrats d’achat anticipé, qui sont au cœur de la stratégie de l’Union européenne concernant les vaccins contre la COVID-19(1), ont été conclus avec des producteurs de vaccins qui disposaient de candidats vaccins prometteurs ainsi que du potentiel de livrer des doses à l’échelle nécessaire et dans les délais nécessaires, et en tenant compte des critères de sélection définis dans la stratégie. Un comité de pilotage, composé de représentants de tous les États membres, a guidé la Commission et l’équipe conjointe de négociation lors de la négociation des contrats d’achat anticipé. En outre, comme indiqué dans l’accord entre la Commission et les États membres, qui sous-tend la stratégie, afin de lancer des négociations avec un fabricant spécifique, le soutien d’au moins quatre États membres participants est nécessaire. Lorsque la stratégie a été élaborée, personne ne savait lesquels des nombreux vaccins contre la COVID-19 en cours de mise au point dans le monde seraient concluants. C’est la raison pour laquelle la Commission s’est appliquée à créer un large éventail de candidats vaccins, représentant différentes technologies. En ce qui concerne le vaccin de BioNTech-Pfizer, la Commission s’est à présent assuré la livraison de 600 millions de doses au plus, reconnaissant le succès de la technologie de l’ARN messager. La Commission a signé le contrat après l’aboutissement positif d’une procédure d’appel d’offres négociée, fondée sur des critères objectifs. Afin d’autoriser un médicament quel qu’il soit, l’Agence européenne des médicaments doit avoir à sa disposition et évaluer des informations fiables sur son innocuité, son efficacité et sa qualité pharmaceutique, la plus grande importance étant attachée à l’innocuité. En dépit du contexte de pandémie, les exigences d’innocuité imposées aux vaccins contre la COVID-19 restent aussi élevées que celles qui le sont à tout autre vaccin dans l’Union.

Même si les postures peuvent être pétrifiantes, comme émergeant de “monstres froids®“, de toute évidence la pantomime est chaque fois préparée, coordonnée, avec en corollaire la hantise de l’incompétence démasquée. Peu importe que le propos décortiqué n’ait aucun sens, l’être doit apparaître comme possédé par une force obscure, supérieure, animé par l’ardent désir du sauveur et, faut-il le rappeler, cette affaire ne se résume pas à un macron exalté exilé dans le macronistan. Elle est une réplique du rouleau compresseur de la mondialisation comme le reste, avec évidemment des bémols en fonction des convoitises de la bourgeoisie embusquée. Et la France en l’occurrence, avec ses derniers remparts sociaux, est très prisée sur le marché de la prédation.

Plus largement, on constate que parmi les politicailleurs encanaillés qui trônent dans les sommets internationaux ne figurent pas que des sommités. L’Europe porte en son sein un lot de prévaricateurs aguerris aux pratiques nationales et les incubateurs de leadership, autrement dit les boutiquiers de la flatulence, n’ont guère perdu de temps à s’entendre comme larrons en foire pour se ruer sur le pactole budgétaire débloqué pour la cause et persuader les alumni et autres corps d’état des bienfaits de leurs conseils. De sorte que plus les centres de décision s’éloignent des réalités, plus les conflits d’intérêts et autres formes de corruptions sont difficiles à appréhender tant la dilution des responsabilités est notoire. Citer le cas du cabinet McKinsey choisi par le président du conseil constitutionnel Laurent Fabius pour piloter la stratégie vaccinale française et dont l’un des dirigeants n’est autre que Victor Fabius fils, c’est faire abstraction de l’ampleur de son emprise sur les décideurs de l’UE. L’Allemagne, la Belgique et même la Grande Bretagne ont aussi recours aux consultants de Mc Kinsey. Du côté de Big Pharma, le combat pour exonérer les fabricants de médicaments, vaccins, … de leur responsabilité sur les effets secondaires prend une ampleur sans précédent avec l’avénement du COVID 19. En 2009, la France avait déjà signé un accord d’indemnisation des victimes par l’état en cas d’accidents liés aux vaccins H1N1. Le loup était déjà entré dans la bergerie.

Ainsi, replacé dans le contexte historique, le mot « guerre » ajoute à l’évènement une dimension galvanisante pour toute sorte de spéculateurs et l’on peut d’ores et déjà affirmer que c’est le seul mot juste qui ait été prononcé lors de cet épisode sanitaire. La guerre est ce qu’une démocratie produit de plus monstrueux lorsqu’elle souhaite se saborder. Il suffit pour cela qu’une marionnette à la solde de ventriloques d’une bourgeoisie décadente la déclare sans consulter personne, ni même identifier précisément l’ennemi en affirmant par exemple que celui-ci est invisible et insaisissable. Une fois engagée elle ne laisse personne indifférent et les belligérants passent le plus clair de leur temps à géhenner les populations sans distinction. Elle produit alors des stigmates dont les êtres humains autant que leur environnement auront peine à se débarrasser y compris sur plusieurs générations. Ce qui fait peur dans la guerre, c’est que personne n’en sort indemne, hormis ceux qui l’orchestrent.

Ce qu’il faut bien appréhender dans le discours de notre marionnette nationale, c’est le « nous » qui ne signifie pas comme il serait légitime de le penser, le peuple et moi, mais ma caste, mon camp, … Ma faction est en guerre contre ceux qui nous résistent et contre le peuple s’il s’avère nécessaire de le combattre. Il fût un temps où les conflits armés étaient pour ainsi dire, basiques. On choisissait un ennemi, on prenait le temps de faire bouillir la marmite à grands coups de propagande, de peurs, de menaces, puis on soulevait le couvercle en même temps que des armées de gueux convaincus du bien-fondé de leur conversion. Mais les guerres à grande échelle ont fait long feu, si j’ose dire, elles sont coûteuses et les militaires sont des béotiens universels peu enclins aux sacrifices. Ils leur préfèrent la terreur et les exactions pratiquées sur des populations sans défense. L’idée de faire naître une nouvelle forme de menaces vînt avec l’avènement du terrorisme international. Un ennemi partout à la fois, invisible, imprévisible et surtout en capacité de frapper en tout lieu. Les attentats du 11 septembre 2001 furent la clé de voûte et le point de bascule d’une réflexion globale sur la possibilité de manipuler les masses en l’occurrence de plus en plus massives et chacun sait que l’expérience de la peur engendre un phénomène de stupeur tant que l’évaluation de la cause n’a pas été réalisée.

Il ne faut y voir ou y chercher aucun complot ou quelconque conspiration mais simplement le fait que de certaines opportunités historiques, non nécessairement désirées ou maîtrisées, naissent des alliances opportunistes agglomérant quantité de prédateurs aux aguets. Il suffit pour s’en convaincre d’être attentifs aux sons de cloche chaque fois qu’un évènement, un fait divers monté en épingle permettent à la cloche de sonner. Les mêmes voix font alors entendre leurs théories millénaristes cherchant à gagner un peu plus de terrain dans la maîtrise de la conscience ou l’inconscience collective.(1)

2°) - Les praticiens et leurs amis de la finance -

S’il a été donné à l’Homme cette aptitude à reconnaître ses erreurs ou ses fautes, le paquet cadeau a malheureusement été livré avec l’orgueil et la vanité qui méphitisent son environnement et alimentent l’incurie généralisée. Il en va désormais ainsi pour une bonne part du milieu médical, car c’est bien le second sujet controversé de cet épisode sanitaire. Enjoints ou non, une partie du corps des praticiens a purement et simplement omis de tenir son rang de soignants.

On peut s’amuser ou rester stupéfait devant le burlesque ou l’absurdité des postures et des annonces du monde des praticiens directement ou indirectement liés au pouvoir, mais chacune des envolées lyriques au sujet du coronavirus et de ses conséquences permet de mesurer l’extrême indigence intellectuelle de ceux que certains qualifiaient il y a peu de temps encore d’élites. C’est évidemment sans compter sur leur bassesse congénitale et leurs capacités décuplées à manipuler, tricher et mentir qui vient confirmer le fait qu’ils regroupent à eux seuls deux des trois grandes forces qui dominent le monde selon Einstein. Alea jacta est.

Alors pour illustrer le propos de manière anecdotique, l’essentiel étant classé « Secret défense », la rédaction a sélectionné quelques détails croustillants au sein du « cluster » de la forfaiture. Nous avons tous en mémoire la valse des visiteuses médicales débarquant toutes pimpantes dans les cabinets d’Esculape et se faufilant entre deux patients dans le boudoir du médecin. Avec une moue saugrenue celui-ci, s’excusant de vous avoir fait attendre, prétendait que cela faisait partie de ses obligations, mais tout bien considéré la vérité est que nous vivions à l’époque des réunions Tupperware®, de la réclame, des bonimenteurs et des colporteurs. Le processus corruptif de Big Pharma était entamé. De nos jours, l’industrie pharmaceutique fait salle comble de collaborationnistes de tous horizons et le spectacle bat son plein bien au-delà du monde médical.

- Salomon, directeur général de la santé, compare l’épidémie de coronavirus à la peste noire en avril 2020. Si ce Salomon-là a parlé avec dieu, il n’en a visiblement pas reçu la sagesse…

- Trump, médecin malgré lui, préconise des injections d’eau de Javel et censure les informations sur la gravité de l’épidémie. Pour la petite histoire, pendant sa mandature le dirigeant de la première puissance mondiale passa son temps à obstruer les latrines de la Maison Blanche avec les documents officiels qu’il découpait à la main.


Ce qui se passe dans les toilettes de la Maison Blanche reste dans les toilettes de la Maison Blanche, jusqu’à les boucher. Dans son prochain livre Confidence Man, Maggie Haberman, journaliste au New York Times et spécialiste de Donald Trump, révèle que l’ancien président des États-Unis avait pour habitude de jeter des documents officiels dans la cuvette des toilettes de la Maison Blanche. Problème : la petite routine de l’Homme le plus puissant du monde d’alors bouchait les toilettes. Très régulièrement, des employés et membres de son équipe rapportaient que les canalisations présidentielles étaient encombrées et hors d’usage. L’affaire aurait pu en rester là, et devenir une private joke aux abords du Bureau oval. Mais c’était sans compter la gouaille du milliardaire américain qui, sans vraiment le vouloir, a lui-même rendu l’affaire publique. Le 7 janvier 2020, Trump est en meeting dans le Michigan. Devant une foule de supporters rassemblés à Battle Creek, la Crinière blonde s’insurge contre les nouvelles recommandations de l’agence fédérale de régulation de l’eau américaine. « Dix fois ! », se désole Trump. « Il faut tirer la chasse d’eau dix fois ! » répète-t-il, pointant le fait que les préconisations en matière d’économie d’eau rendent inefficaces les chasses d’eau du pays. « Bien évidemment, ça ne me concerne pas », plaisante-t-il, proposant au passage de revoir la législation en vigueur.

- Delfraissy, président du comité scientifique et président du comité d’éthique chargé de valider les décisions du comité scientifique, rejette puis impose l’utilisation du masque. Juste le temps peut-être de faire retirer sur les boîtes de masques chirurgicaux la mention « Ne protège pas contre les bactéries et les virus »

- Veran, ministre de la santé et médecin, confond les cas positifs avec les malades, relayé par une presse aux aguets diffusant sans vergogne des chiffres invérifiables ou tronqués. On passe ainsi en quelques mois d’un nombre de morts du coronavirus à un nombre de morts testés positifs au coronavirus.

- Sur le même thème, en janvier 2022, les "nouveaux chiens de garde" annoncent tambour battant 30 000 hospitalisations mais alors qu’on sait compter avec précision le nombre de malades au fond des campagnes du Burkina Faso, l’entrefilet de bas de page précise que Santé Publique France ne sait pas nous dire si ces hospitalisations sont directement liées au coronavirus ou pas.

L’invraisemblance confondante des propos ponctués de banalités insensées sur la nécessité de confiner, d’autoriser les sorties avec un chien mais pas avec un chat, de permettre aux sportifs de s’entraîner mais seulement le jour et autour du pâté de maisons qui leur sert de dortoir, d’isoler les vieux pour éviter de les voir mourir sans soins, d’ouvrir les fenêtres pour applaudir, de fermer les frontières, de prendre le métro bondé pour aller au boulot en gardant la distance sanitaire de 1 m en France, 1,50 m en Espagne et 2 m au Portugal, mais pas le TGV pour partir en vacances, de ne pas parler dans l’autobus, de faire des tests en famille avant de passer à table, de fermer les comptoirs et de boire son p’tit noir assis, a comme finalité d’imposer une vaccination de masse et sans discernement dont on sait aujourd’hui qu’elle n’a eu aucun effet sur la propagation du virus comme sur sa disparition. Par contre, le constat est sans appel sur la fragilité des structures européennes. Aucune solidarité ne se met en place hormis dans le rétablissement des frontières accompagné de mesures disparates et incohérentes d’un pays à l’autre.

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Dans le registre des épouvantails et des leurres, il y a régulièrement l’agitation du peuple élu de la terre sainte guidant les esprits et éclairant le monde comme un parangon d’excellence. Un pays deux fois plus petit que la Suisse, bien moins grand que la Belgique, ostensiblement cité en exemple pour sa prouesse d’avoir vacciné la totalité de son peuple - moins de 60% en réalité à cause des anti-vax évidemment - bien que cela ne lui ait pas permis d’échapper à la contamination des variants successifs. Entretemps les rabbins aux manettes de la république laïque et démocratique d’Israël décernent le prix Genesis, avec à la clé son million de dollars, à Bourla le grec, patron vétérinaire de Pfizer, pour le remercier d’avoir sauvé l’humanité. Honni soit qui mal y pense, mais il n’est pas inutile de préciser que l’opacité qui caractérise l’information en provenance de la république rabbinique rivalise de beaucoup avec celle qui suinte de la république islamique. Les cathos ont l’air fin maintenant avec leur fils de dieu guérissant les aveugles et les sourds ou même le « possédé du Capharnaüm »

Soit dit en passant le patron de Pfizer qui n’est toujours pas vacciné, s’estimant non-prioritaire, a vendu pour 5,6 millions de dollars d’actions du groupe le jour de la validation des résultats de son vaccin.


Covid-19 : le PDG de Pfizer a vendu un lot d’actions le jour de l’annonce de l’efficacité de son vaccin. La vice-présidente des laboratoires, Sally Susman, a aussi cédé lundi pour 1,8 million de dollars. franceinfo avec AFP - France Télévisions - Publié le 11/11/2020 21:46. Le PDG de Pfizer Albert Bourla a vendu pour 5,6 millions de dollars (4,76 millions d’euros) d’actions du laboratoire américain, le jour de l’annonce par le groupe de bons résultats préliminaires sur l’efficacité d’un vaccin contre le Covid-19, a-t-on appris mercredi 11 novembre. Selon un document déposé auprès des autorités boursières américaines de la SEC, Albert Bourla a vendu 132 508 titres au prix de 41,94 dollars à Wall Street, équivalant à près de 5,6 millions de dollars. La vice-présidente des laboratoires, Sally Susman, a aussi cédé lundi pour 1,8 million de dollars, vendant 43 662 titres. L’action Pfizer s’était envolée lundi de plus de 7% lorsque que le laboratoire américain avait annoncé que son vaccin développé avec la compagnie allemande BioNTech était "efficace" à 90% contre le Covid-19.

Le détournement de l’activité médicale au profit de manœuvres politiciennes ne peut voir le jour sans le consentement de la multitude. Dés lors on ne pourra que survoler les frasques et les dérives d’un pouvoir qui a su s’attirer toutes les collaborations pendant qu’on laissait agoniser nos anciens dans les mouroirs-EHPAD, ce qui au bas mot représente plus de 50% des décès liés à la pandémie. Rappelons au passage, que les EHPAD sont des établissements d’hébergement et de soins médicaux dont le plus célèbre ORPEA, nourri aux fonds de pension canadiens, fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires pour espionnage, maltraitance, harcèlement, pressions et menaces en tout genre, fraude fiscale, blanchiment d’argent, rétrocommissions, … qu’il aura fallu attendre janvier 2022 pour que le ministère en charge diligente une enquête, qu’il aura fallu attendre le 23 février 2022 pour que le fondateur d’ORPEA présente des excuses publiques pour les maltraitances perpétrées dans ses établissements. Ah ! C’est magnifique la vertu des fonds de pension. De mémoire d’incongru, avant l’épisode coronaviral des voix s’élevaient qui se sont tues depuis, pour alerter les pouvoirs publics sur la surcharge et l’encombrement des fameux EHPAD. Machiavel se serait-il retourné dans sa tombe ?

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Comment ne pas être tourmenté lorsqu’au détour d’une banale épidémie on finit par se rendre compte que ceux qui éclairent de leur savoir le concept de santé publique servent de vernis à un vaste programme d’enrichissement ? Comment imaginer que la médecine d’ordinaire si scrupuleuse puisse se répandre en contorsions pernicieuses au point de n’en devenir qu’une caricature ? L’histoire nous apportera probablement la réponse mais en attendant l’instrumentalisation et l’exploitation de l’évènement ont permis d’enchaîner et de bâillonner des milliards d’individus en un temps record et au rythme où se sont déroulés les épisodes successifs, certains bienfaiteurs de l’humanité risquent rapidement de s’emparer de la méthode à d’autres fins. Pour ceux parmi les aveugles qui ne verraient là qu’une dérive complotiste, je leur poserai simplement une question : Comment expliquer que des gouvernants, qui depuis des décennies consacrent une grande partie de leur énergie à affaiblir ou détruire les systèmes de santé publique, puissent soudainement s’en préoccuper de manière bienveillante ? La révélation du niveau de corruption aurait-elle fait naître chez eux un tel sentiment de remords qu’elle aurait métamorphosé nos élites en augustes philanthropes ? Subitement un doute s’installe… Le discrédit est jeté sur la médecine et ses apothicaires qui bien loin de s’inscrire dans la docte attitude se contentèrent de singer les agitateurs d’épouvantails. Le consensus atteignit un tel niveau qu’on pourrait l’assimiler à une forme de servitude volontaire, à défaut d’imaginer une compromission généralisée. Mais sans aucun doute cette fois encore, faisant litière des complaisances obscènes, les praticiens retrouveront leurs lettres de noblesse même si ici ou là une ombre planera toujours sur leur aptitude à l’intégrité.

3°) - Le peuple et ses ennemis de la finance -

La seule évocation du peuple revêt parfois un caractère péjoratif, non qu’il soit méprisable mais plutôt au sens où il serait la négation de l’individu au sein d’un agglomérat informe, sans consistance ni esprit. La guerre sanitaire menée contre le peuple par les matassins au pouvoir et leurs amis de la finance n’a pas eu comme seule conséquence un nombre incalculable de morts. De l’embrouillamini hilarant qui régna pendant cette période, naquit la certitude qu’une corruption institutionnelle jamais atteinte régnait dans la sphère ploutocratique et s’était répandue bien au delà de l’imaginable. Tellement incontestable et incontestée qu’elle se propageait sans vergogne et pour le coup de manière virale au vu et au su du peuple une fois de plus méprisé, avec à la clé le risque de résurgence du concept toujours en veille de complot synarchique.(1)

L’une des façons de témoigner et faire taire les niaiseries serait de se limiter à un inventaire exhaustif du vécu tant du point de vue des expériences que des observations. Pourtant chaque fois que l’envie survient de s’épancher sur ce qui n’aurait pu être qu’un épiphénomène, la plume s’affole comme entraînée dans un tourbillon sans issue. Qui aurait pu imaginer il y a quelques temps encore, que le monde du XXIe siècle, arrimé à la science et aux technologies les plus abouties, se plierait de manière ostentatoire et avec une promptitude frisant le fanatisme à des rituels sans fondements scientifiques ? Une telle conversion n’est possible que par l’adhésion universelle à une forme de syncrétisme politique présenté comme une innovation mais qui de fait ressemble étrangement au processus éculé de l’évangélisation pluriséculaire animée par la dystopie. C’est indéniable et en quelque sorte leur talon d’Achille, les gens de pouvoir et d’argent manquent cruellement d’imagination, soit par nature, soit par prédilection, et l’on peut aisément déceler leurs contorsions malintentionnées rien qu’en les observant ou les écoutant justifier leurs choix. Pourtant, par négligence ou par imprudence, l’humanité se laisse sans cesse empapaouter et toujours la vie, bercée par ces illusions balayées par les vents de la désillusion, finit par jeter l’ancre dans le port de l’amertume.

Toutes les crises sociétales, qu’elles soient de nature guerrière, politique, sociale, écologique, institutionnelle, ont ce mérite de contraindre ceux qui se dissimulent derrière des leurres à montrer leur vrai visage et ainsi faire éclater l’imposture. Le doute est désormais levé sur la contingence du ruissellement de la cupidité laissant ainsi le mot de la fin à Albert Einstein. Le slogan de circonstance aurait pu être « Bas les masques » mais les chaînes et le bâillon tétanisèrent la société. Hormis quelques clairvoyants de la première heure, il faut du temps aux masses pour se rendre compte de la supercherie pourtant pendant ce délai chacun se plie aux rituels voire surjoue au risque de s’emberlificoter dans son propre jeu. Il ne nous reste plus qu’à savoir comment et pourquoi il en est ainsi et pour ce faire le kantisme nous aurait été bien utile. Malheureusement l’Incongru n’a pas lu Kant et persévère à ne penser que par lui-même.

Mais peu importe, de la vulgaire histoire de l’humanité naît une source inépuisable d’enseignements dont la principale vertu serait de nous faire comprendre le présent. Ainsi est l’aphorisme qu’il faut marteler sans cesse, les gens de pouvoir et d’argent de tout temps reproduisent sans coup férir les mêmes scénarios au moment précis où la résistance fléchit ou quand le peuple oublie son histoire. Les seuls paramètres qui changent sont dus aux évolutions technologiques ou aux opportunités historiques. La torture par exemple, aussi abominable soit-elle, resta d’une linéarité accablante à travers les siècles mais prit un tout autre essor avec l’invention de l’électricité et l’arrivée de jean marie lepen à la villa Sésini. Le terrorisme avait fait de nous des victimes, cette guerre sanitaire nous a transformés en coupables. Il suffit pour s’en convaincre de décrypter l’évolution terminologique des discours et des slogans. En résumé, les gouvernants et leurs amis de la finance font ce qu’ils peuvent pour vous sauver la vie et si vous êtes contaminés ou malades c’est parce que vous ou vos frères n’ont pas respectés les règles. En ce sens, tel est peut-être le point d’orgue et plus sûrement la cheville ouvrière de la conversion, car parler ou manger, rire ou se divertir, agir ou se battre, voyager ou admirer, rêver ou humer, embrasser ou étreindre sont désormais devenus des comportements séditieux ou pour le moins en sursis. D’ailleurs l’ont-ils peut-être toujours été et donc la seule façon de résister à cette forme d’oppression est de renoncer à avoir peur, mais il est un peu tôt pour l’envisager dans une humanité assoupie.

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La peste noire aux portes de l’Europe

« Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre » N. M.

ou encore

« Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche » M. A.

Or la sujétion du peuple requiert un savant dosage machiavélique dans la dissémination des peurs. Tout réside en une recette de base dans laquelle on ajoute ou retire des leurres. Il faut principalement distiller l’information de façon suffisamment discrète pour ne pas apparaître en tant qu’instigateur. En quête d’enrichissement nos ennemis de la finance utilisent pour ce faire des bras armés, des hommes de paille, des célébrités, des notables ou des huiles qu’ils rémunèrent copieusement. Ils veillent à ce que la peur soit sans cesse alimentée car si elle disparaît, la clairvoyance et le discernement peuvent se retourner contre ses promoteurs. Les réseaux sociaux virtuels, les plateformes de partage, les blogs, … avec à peine 20 années d’existence, sont devenus des vecteurs anxiogènes très prisés et donnent l’impression d’une liberté de la pensée et de la parole, alors que dans la plupart des cas les utilisateurs se trouvent enfermés dans une chambre d’écho dont la maîtrise leur échappe. La prise de conscience pourtant banale de cette duplicité perfide n’est pas spontanément une entrave à la dissémination de la peur car chaque fois des éléments nouveaux viennent alimenter les émotions. L’erreur pour ses laudateurs serait d’utiliser toujours le même danger et la même menace ce qui les banaliserait et les rendrait sans effet. Mais les variantes sont aussi nombreuses que les variants du coronavirus et chaque petit pas en avant de l’humanité charrie sa nuée d’illuminés véhiculant sa kyrielle de fantasmes. Quant aux prophètes qui biberonnent les peuples avec la fin prochaine du monde capitaliste et de ses impitoyables règles, ils seraient bien inspirés d’adopter une autre lecture de la réalité. La conversion des populations à marche forcée n’est pas synonyme de disparition mais bien d’une reconversion du système entravant et bâillonnant toute velléité de révolte. Car tel est le but, cette solution finale ne vise pas spécifiquement l’extermination mais davantage la soumission.

Après mûre réflexion, c’est toujours la religion qui nous offre les éclaircissements nécessaires sur un plateau d’argent : Manger ceci est mon corps, buvez ceci est mon sang ! Si sa lecture au premier degré dénote une puérilité sans nom par les images qu’elle véhicule, sa relecture avec subtilité nous enseigne qu’elle incarne le vecteur servant les objectifs obsessionnels de l’humanité que sont la prédation et la possession de toutes les formes de l’existant. Elle n’est que la domestication de l’esprit humain à ces fins. L’activisme des armées d’imposteurs au service d’un dieu omnipotent, qui selon toute vraisemblance sont les derniers, s’il en est, à croire à de telles puérilités, devraient nous faire douter de la toute puissance et de la bienfaisance ainsi décrites comme du bien-fondé de toutes les mesures de contraintes sociales et médicales liées à la pandémie et perpétrées au nom de la santé et du bien-être de l’humanité. Car le vrai sujet du virus et de son corollaire qu’est le marché de la vaccination de masse, c’est un peu comme le problème du fils de dieu : il y a un point de non-retour dans l’assentiment populaire qui alimente l’obscurantisme des protagonistes. Le mode opératoire est simple à saisir et ceux qui ne le voient pas ne sont pas les aveugles mais ceux qui ne veulent pas regarder.

« Corruptissima republica plurimae leges » - Tacite

Vous avez bien lu, l’incongru ne se livre que rarement à l’encensement mutuel avec ses camarades de classe. Donc oui, il faut l’affirmer, le fait est que le peuple, les gens, la majorité silencieuse sont aussi responsables de ce qui arrive. « Le monde est la totalité des faits » disait Wittgenstein. Des voix suffisamment nombreuses pour faire trembler l’édifice s’élèvent-elles au-dessus de la volaille et de la piétaille qui couvriraient le vacarme de la bacchanale ploutocratique ? Certes oui, mais comme un bruit de fond sans résonance, car on me dit dans l’oreillette que les gens sont conditionnés, pourtant être conditionné c’est un choix, celui de l’abandon. C’est comme la corruption, on ne la subit pas, on la choisit.

La guerre, le totalitarisme, la barbarie, la crise économique ou bien encore la pandémie ou la famine sont le fait ou le choix des Hommes et deviennent des miroirs du niveau d’évolution des relations humaines. Outre qu’elles font émerger des monstres qu’on croyait à jamais enfouis dans le royaume d’Hadés, elles ont ceci en commun de démontrer que l’être humain, malgré tous les « plus jamais ça » entonnés avant ou après les ravages, reproduit sans cesse les mêmes erreurs d’où surgissent toujours les mêmes désordres., Ainsi, bien qu’alerté par les dérives liberticides récentes, il parvient encore, comme par cécité originelle, à se convaincre qu’elles sont essentielles à son salut. Et il est vraisemblable que ce phénomène, sans être nouveau, perdure malgré les conséquences délétères qu’il engendre.

Alors après cet acte d’accusation sans appel, pour observer l’Esprit de l’Homme se rétrécir, il est salutaire de rester à l’écart des hordes hystériques et des mondes étriqués. Si les pulsions mégalomaniaques de quelques-uns déclenchent une forme de résignation collective, faute de susciter la révolte, on peut aisément conclure que la plupart des gens n’aiment pas la liberté tant idéalisée et plus particulièrement celle des autres. La majorité des êtres humains ne se sent pas profondément touchée par les inclinations scélérates des potentats et il est donc probable que l’histoire occulte, même involontairement, la participation active du peuple à la mascarade et à ses mimiques ainsi que son acquiescement passif à la répression de ceux qui se battent pour le droit de vivre.

"Ce qui est contraire est utile et c’est de ce qui est en lutte que naît la plus belle harmonie - tout se fait par discorde" - Héraclite

C’est donc un fait ou un constat comme on voudra, les comportements humains face à la fabrication de la peur et à l’exploitation qui en est faite n’ont guère changé depuis la nuit des temps. Au contact d’un peuple dont les esprits sont perclus comme pétrifiés par les angoisses entretenues par le truchement d’un virus, on apprend beaucoup sur la manière dont les pouvoirs sont parvenus à atomiser les moindres structures sociales au grand dam de la solidarité et de la bienveillance. On connaît maintenant le niveau de corruption des élites politiques et leur capacité à mentir effrontément chaque fois qu’ils se font prendre la main dans le sac pour quelques homards géants, des batailles rangées pour maintenir ouverte la buvette du Sénat pendant le confinement ou les dîners clandestins du boudiné au profit des gitons nécessiteux de la cour du poudré.

On sait de manière incontestable que l’argent sale, qu’ils collectent dans leur sébile au cours de leurs multiples trahisons et de leurs non moins foisonnantes mystifications, sert également à faire bombance libidineuse ou ripaille gargantuesque en toutes occasions et, le cas échéant, à se faire réélire sans fin lorsque cela est nécessaire. J’aime à croire que notre souvenir reste intact des images accablantes d’une justice de classes désormais métamorphosée en justice de castes, voguant sans rose des vents au gré des alternances politiques. Ce qui devrait être un pilier de la République, se trouve maintenant englouti sous un amoncellement de mises en examen des fameuses élites, et s’étiole et se ruine en procès-fleuve qui rongent la société et entravent ses rouages. Cette institution soulève des montagnes qui accouchent de souris et invente cyniquement des concepts de « responsable non coupable » ou encore « négligent dispensé de peine » pour qualifier ceux qui, du plus haut sommet du pouvoir aux échelons intermédiaires, se sont livrés à l’exercice de la concussion comme de la prévarication surfant inexorablement sur la misère et la souffrance du peuple sans même sourciller à la vue des spectacles les plus monstrueux. On peut sans risque de se tromper affirmer, mais peut-être même n’y parviendront-ils jamais, qu’il faudra du temps pour oublier cet épisode de l’histoire, à ceux qui ont résisté et tenté de briser leurs chaînes et d’arracher leur bâillon plutôt que de subir sans se dresser face à l’asservissement programmé.

Dans ces circonstances, il semble difficile de conclure sur une note positive. Le pardon comme la réconciliation n’existent pas, ce sont en quelque sorte des artifices permettant pour un temps d’apaiser les êtres humains, car la querelle ou la guerre sont aussi des affaires virales chez eux.

On ne peut donc pas leur en vouloir de n’être que des Hommes et de se comporter comme tel, mais on ne peut pas leur pardonner de nous faire croire qu’ils appartiennent à une race supérieure. On aurait pu disserter longuement sur le rôle joué par des holdings, consortiums et autres cartels tels que Vanguard, Big Pharma ou BlackRock dont l’activité mercantile ne vise pas spécifiquement à nuire ou à répandre le mal même si leurs agissements transforment le monde en enfer.

On peut de la même manière longuement s’interroger sur la fragilité d’une union européenne dans laquelle chaque nation s’est refermée sur elle-même faisant fi de la nécessaire coordination. Chacun y a édicté des règles différentes à des périodes décalées de sorte que la circulation dans l’espace Schengen est devenue un imbroglio sans nom. Manigance ou incompétence ?

Plus proche de nous, le chef de guerre, pour qui la chair n’est rien d’autre qu’un trophée que l’on peut sacrifier sur l’autel de son triomphe, - mais il faut se remémorer que son parcours est téléguidé par un repris de justice et ancien proxénète, Xavier Niel - a tiré un avantage inespéré de cet épisode avec le confinement des gilets jaunes et la disparition presque instantanée du trou dans la couche d’ozone, du terrorisme et même de l’affaire Benalla. Quelle aubaine !

L'homme a en lui un besoin de haine et de destruction. En temps ordinaire, cette disposition existe à l'état latent et ne se manifeste qu'en période anormale ; mais elle peut être éveillée avec une certaine facilité et dégénérer en psychose collective.

L’homme a en lui un besoin de haine et de destruction. En temps ordinaire, cette disposition existe à l’état latent et ne se manifeste qu’en période anormale ; mais elle peut être éveillée avec une certaine facilité et dégénérer en psychose collective. A. E.


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